Histoire de l'alliance - Volume 2 - La chasseresse

Quelques mois après notre arrivée sur Guitac, d'autres recrues nous avaient rejoint et notre mouvement commençait à prendre de l'importance.

Vlad était dans la salle de commandement en train d'épplucher des rapports, le duc apprenait à jouer au poker à Nakor et Chouille, deux recrues très prometteuses, et moi j'avais les yeux rivés sur un point clignotant.

Oui, le radar indiquait bien la présence d'un individu dans le périmètre de notre base secrète.
Je décidai alors d'aller voir qui pouvait venir s'aventurer dans un endroit aussi désert qu'ici. Sans avertir personne, je sortis de la base curieux et inquiet de la présence d'un éventuel espion ou pire.

Pointant mon fusil à impulsion plasmatique devant moi, j'avançais prudement vers la foret toute proche de la base où l'individu avait été repéré. Je prévins Vlad des évènements par radio tout en continuant ma route.
Arrivé à la lisière, je commençai à m'enfoncer dans la fôret sombre et dangereuse. Après avoir inspecté toute une partie des bois pendant près d'une heure, je décidai de repartir en direction de la cellule.

C'est à ce moment que je fus mis à terre par ce que je croyais être un animal. Je me retournai et découvrit avec effroi une nymphe des bois. J'étais couché sur le dos et désarmé, je ne pouvais rien faire. La nymphe était sur moi et à ce moment, je ne savais pas exactement quelles étaient ses intentions tellement ce rapprochement entre nos deux corps auraient pu laisser supposer tant de choses.

Je n'avais pas vu beaucoup de nymphes dans ma vie et jamais aucune d'entre elles n'avaient été aussi près de moi. Je ne savais que très peu de choses sur elles à part qu'elles étaient connues pour être teigneuses et caractérielles. La nymphe me regardait droit dans les yeux avec un regard si perçant que s'en été troublant.

Après quelques secondes, elle me lacha et se releva. Je pus ramasser mon arme tombée à terre.

- Je suis désolé, vous n'êtes pas celui que je recherche, dit la nymphe à la fois génée et sûr d'elle.

J'avais pris bien trop de risques jusqu'à maintenant. Je la mis en joue...

- pas moi

...et tirai

- Mais c'est quoi cette chose ?? dit Ranaelda estomaqué

- Une nymphe, ça se voit pas ? lui répondis-je ironiquement.

Au milieu de la salle de commandement, j'étais là avec la nymphe sur le dos que j'avais immobilisé avec des cartouches tranquilisantes. Tout le monde était autour de moi à observer notre invité.

- Qu'est ce que vous attendez pour m'ouvrir la porte de la salle d'interrogatoire ? hurlai-je

Chouille qui était devant la dîte porte s'executa.

Je la déposai sur un lit et serrai ses membres avec des sangles pour être sûr qu'elle ne s'échappe pas.

Deux heures plus tard, Nakor vint m'informer qu'elle s'était réveiller.
L'interrogatoire pouvait commencer.

J'entrai dans la salle d'interrogatoire, l'air austère et très dur.

- Comment t'appelle tu ?

- J'aurais du te tuer quand je le pouvais encore ! cria-elle

- Ecoute, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Soit tu me dis tout ce que je veux savoir, soit tu croupies dans une cellule jusqu'à la fin de tes jours, lui dis-je froidement.

Sous le coup de la colère, elle commença à se débattre dans tous les sens, les sangles commençant à la blessé serieusement aux bras et aux jambes :

- Et toi si un jour je te retrouve, j te fais la peau !!

- Très bien, si c'est ce que tu veux...

- Nakor!

Nakor vint me rejoindre.

- Met là en cellule

Il fallut attendre presque une semaine avant qu'elle se décide à parler :

- Je m'appelle Elfia et je viens du système Mosaria...

- Mosaria...pensai-je tout haut. Le gouvernement locale n'existe plus là-bas.

- Oui, un groupe terroriste a tout sacajé et a renversé le gouvernement local.

Notre prisonnière était devenue beaucoup plus coopérative. Il faut dire qu'une semaine en cellule change n'importe qui même une nymphe aussi teigneuse soit elle.
Je repris, moins agressif désormais :

- Quel est le nom de ce groupe terroriste ?

- Je ne peux pas vous le dire, si je le fais, ils me tueront. Tout ce que vous avez besoin de savoir, c'est que je ne vous veux aucun mal et que je ne représente pas une quelconque menace. Je ne suis pas avec les terroristes, bien au contraire...

Vlad était derrière la vitre de la salle d'interrogatoire et observait tout ce qu'il se disait. Il savait très bien voir quand quelqu'un mentait c'est pourquoi il était toujours là à chaque interrogatoire.
Je sortis de la salle pour rejoindre Vlad :

- Alors ?

- Je pense qu'elle t'a dit la vérité...ou une partie du moins, dit Vlad assez sûr de lui.

Je m'arretai une seconde pour réfléchir avant de repartir près d'Elfia :

- Il va vous sembler assez surprenant que je demande ça après tous ce qui s'est passé mais...si, comme je l'ai compris, vous détestez les terroristes, ça nous fait un point en commun.

- Que voulez vous de moi ?

- Vous pourriez peut-être nous aider. Après tout, nous ne sommes pas de trop et avoir quelqu'un comme vous pourait être d'une grande aide.

- Quelqu'un comme moi ?

- Oui...une chasseresse.